Retour à la liste des actualités

Des Stolpersteine à la mémoire des résidents juifs du Sonnenhof de Bischwiller

Publication
Lundi 5 juillet 2021 à partir de 16h30 pose des Stolpersteine, en présence de Monsieur Harold Weill, Grand Rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin.

Extraits de l’article de Monsieur Richard ABOAF – vice-président de l’association Stolpersteine 67

Echo Unir – Revue du Consistoire Juif n°305 décembre 2019

Les nazis voulaient éradiquer toute présence des Juifs et les ont traqués même dans les asiles médicaux. C’est la recherche minutieuse, au-delà des souvenirs enjolivés d’après-guerre, qui a permis de retrouver les traces de tous les pensionnaires juifs. Ces découvertes glaçantes interrogent également notre conscience d’aujourd’hui.

Ils s’appelaient Maurice Trunschgunsky, Henri Kahn, Alice Dreyfus, Caroline Bohr… Ils avaient entre 7 et 55 ans, étaient tous handicapés et résidents de la Fondation protestante Sonnenhof durant la guerre. Ils ont été déportés à Auschwitz où ils ont disparu sans laisser de traces entre le 24 juillet 1940 et le 10 décembre 1942.

Au mois de mai dernier, Gerdy Dreyer, conservateur du musée du Sonnenhof, a invité les porteurs du projet et les responsables de l’Association Stolpersteine 67 à la Fondation du Sonnenhof. Il leur a fait part de son souhait de placer à l’entrée du musée, ainsi qu’à l’annexe d’Oberhoffen, des Stolpersteine à la mémoire des résidents juifs déportés ou disparus durant la guerre.

C’est dans le cadre d’une étude rétrospective sur l’appartenance confessionnelle de toutes les personnes reçues dans l’établissement depuis l’origine, que le Docteur Othon Printz, (ancien directeur du Sonnenhof), a fait une découverte tragique concernant le traitement réservé aux résidents juifs durant la seconde guerre mondiale. Il a réalisé un extraordinaire travail de recherche historique et de mémoire sur le sort qui fut réservé aux handicapés juifs de la Fondation.

Le 31 décembre 1939, le Sonnenhof de Bischwiller et l’annexe d’Oberhoffen accueillaient dix résidents de confession juive. Le 10 décembre 1942, il n’y en avait plus aucun.

Des Stolpersteine à la mémoire des résidents juifs du Sonnenhof de Bischwiller

Notre revue

Abonnez-vous à notre magazine trimestriel La Vie du Sonnenhof et restez informés de notre actualité.